Comme le petit Robert ou le Larousse, le jargon propre aux entreprises s’enrichit de nouvelles expressions ou mots. Sans devenir pour autant le rendant plus accessible aux profanes. Premiers concernés les secteurs du conseil et de la tech, mais aussi les pôles finance, marketing et RH des grands groupes. Cette tendance trouve parfois sa justification dans la nécessité de transmettre efficacement des idées complexes. La volonté de traduire les nouveautés et les évolutions technologiques ou de créer un sentiment d’appartenance entre collègues entre aussi en jeu. D’autres motivations sont aussi parfois à l’œuvre. L’envie de démontrer son expertise si ce n’est d’épater la galerie au risque d’abuser d’anglicismes en est l’illustration. Disons le tout net, ces mots n’ont pas toujours le sens qu’on pourrait leur prêter dans la langue de Shakespeare. Petit rappel.
Ooo : out of office qui veut dire absent(e).
Wireframe : maquette ou croquis de ce à quoi ressemblera un site internet, des éléments les plus essentiels comme à son contenu.
Fintech : startup dans la finance.
Web pur player : modèle économique basé uniquement sur le web comme les fintech.
» Etes-vous un as du décryptage…
Agile (prononcer ‘adjaïl’) – Les méthodologies agiles sont un ensemble de principes et de pratiques. Ensemble qui privilégie la flexibilité, la collaboration et l’itération rapide dans la gestion de projet.
Lean (management) : rationalisation des systèmes.
Growth hacking – Le growth hacking est une stratégie marketing basée sur l’expérimentation rapide et les tactiques pour faire évoluer rapidement une entreprise.
Big data – énorme quantité d’informations générées par les technologies modernes. Outils et techniques utilisés pour analyser et donner un sens à ces infos.
Leadership éclairé – Ce terme désigne la pratique consistant à s’établir ou à établir son organisation en tant qu’expert dans un secteur ou un domaine particulier. Souvent par la publication de contenus tels que des livres blancs, des articles de blog ou des présentations.
Learning (s): un point appris (le learning de la formation)
Learning expérience ou LX : expérience immersive et interactive qui permet à l’apprenant de se sentir engagé et investi dans son apprentissage.
Feedback(s) : retour(s)
Rex ou retex : le « retour sur expérience » (après une formation in situ) consiste à partager le bilan d’une expérience, positive ou négative, dans un process d’amélioration continue.
Smart working : concept inspiré du télétravail, dont il est en réalité une version plus positive. En mettant en avant la flexibilité, la collaboration et l’atteinte des résultats. L’idée est d’abolir certaines règles (horaires, bureaux fixes) pour rendre les salariés plus épanouis et plus productifs.
Gamification : méthode consistant à introduire des jeux et des mises en situation dans les processus de recrutement, les programmes de formation continue des employés et ceux destinés à fidéliser les clients. Avec comme objectif d’améliorer l’engagement des employés et des clients.
…Ou une cause perdue ?
serious games : ces « jeux avec un but sérieux » sont des outils de formation, communication, simulation. Ils prennent la forme de jeux vidéo au service des professionnels. Le but étant de faciliter la compréhension, l’information, l’apprentissage, l’éducation et l’amélioration des compétences en s’amusant.
Dans le pipe : ou dans les tuyaux, en cours, dans la liste des choses à faire.
Blended learning ou formation mixte : formation qui mêle cours classiques en présentiel et autoformation sur une plateforme d’e-learning. Cette combinaison offre plus de flexibilité tout en induisant plus d’autonomie, d’implication et de motivation de la part de l’apprenant.
Learning pod : séquence d’info durant quelques minutes
Problème parisien : concept post-covid qui fait référence à la difficulté de télétravailler dans la capitale. Difficulté dûe au où manque de place qui oblige à travailler dans des espaces ayant d’autres fonctions comme la chambre ou la cuisine.