La fashion week de Paris n’attire pas seulement les plus grandes stars internationales aux premiers rangs des défilés. Elle peut aussi susciter des vocations. De spectateurs de défilés haute-couture à artisans de la mode, il n’y a qu’un pas que beaucoup n’hésitent pas à franchir. A raison. Contrairement à la tendance générale post covid, la filière continue d’enregistrer des ventes records. Selon les estimations du Statista Market Insight, les secteurs de la bijouterie, de la maroquinerie et de la parfumerie de luxe devraient même augmenter leurs résultats dans le monde jusqu’en 2028. A lui seul, le secteur pèse 154 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France, près d’un million d’emplois directs et indirects. Investir professionnellement la filière peut donc s’avérer un choix pertinent.
Hormis l’image « paillettes » lié à la fashion week avec ses stars et ses défilés, le luxe offre une diversité de métiers, des possibilités de formation et de reconversion. Des designers aux couturières, sans oublier les artisans, les vignerons ou les chimistes, le secteur compte près d’une centaine de métiers techniques. Des professions souvent dans l’ombre, loin des podiums et des projecteurs, et qui, pourtant, sont en première ligne pour porter haut des savoir-faire uniques dans le monde.
250 formations spécialisées
Il existe de nombreux organismes de formation en France qui permettent d’acquérir ces savoir-faire indispensables à l’exercice de ces professions. En tout, 250 parcours d’apprentissage sont à découvrir notamment sur le site Savoirpourfaire.fr. La filière de la joaillerie propose par exemple 12 établissements de formation, qui accueillent chaque année quelque 600 élèves.
Pour faire le tri, les internautes pourront aussi consulter le guide d’orientation réalisé par le Comité stratégique de filière (CSF) sur ces professions et les formations proposées par le secteur. Secteur où 10.000 postes sont à pourvoir en France.